
MAI 68 : 50 ans après Ben quoi ?
Le joli mois de mai avec son muguet en 1968, année héroïque, est devenu le mythe français de l’insurrection spontanée.
Quand l’imprévu s’invite pour faire sauter le carcan de la Société assommante que les nouvelles idées ont mis sens dessus dessous.
Cette brèche qui n’est pas refermée et dans laquelle se sont engouffrées des valeurs d’émancipation peut-elle encore nous aérer l’esprit ?
Les « Bastille » d’hier (universités, la Sorbonne, les usines, la Maison de la Radio, les théâtres et autres lieux de culture) à occuper et à faire évacuer d’urgence, sont-elles déjà remplacées par d’autres cibles comme Google, Facebook et les immeubles hyperconnectés dont on pourrait détourner les datas par contestation ?
La technologie obsessionnelle et envahissante pourrait-elle faire l’objet d’un rejet remettant au pouvoir l’imagination plutôt que l’innovation des start-up, surtout « start » et rarement « up » ?
La ville augmentée qui ne serait pas à hauteur d’homme cristallise déjà des doutes critiques.
Alors, la cité au projet urbain et humain, c’est pour aujourd’hui ou pour demain ? Ou bien faut-il voir surgir une idéologie anti smart city ?
L’après Mai 68 a vu les sciences humaines intégrer l’enseignement de l’urbanisme.
50 ans après ce sont les neurosciences qui toquent aux portes des villes et des immeubles.
Ce goût soixante-huitard parfumé d’évasion pour échapper aux contraintes économiques, chronométriques et sociales a-t-il encore une empreinte sur nos villes ou bien renaîtra-t-il par une nouvelle écriture de la vie urbaine ? A moins que face au désenchantement total, il rejaillisse par un lancer de pavés numériques.
Le cortège des intervenants est en cours de formation, mais déjà seront présents et pressentis.
Christelle GAUTREAU et Stéphanie MORIO, BOND Society – Atelier d’architecture – COLIVING, la preuve que Mai 68 inspire toujours les générations d’aujourd’hui.
Julien MAÏA, étudiant et entrepreneur
Sélectionné au programme de Paris Sciences & Lettres (PSL).
Un acteur de l’immobilier qui a vu rouge (en cours).
Sandra REY, Glowee, laboratoire-start-up
Quand la bioluminescence marine éteint l’incandescence des barricades et développe des systèmes de lumière biologique, durables et éphémères pour l’immobilier tertiaire, résidentiel, commercial et industriel.
Les adhérents du Club sont invités à concevoir un slogan Mai 2018 et à le commenter pendant l’Atelier (avertir Olivier Monat de votre participation pour organiser la durée de cette séquence – omonat@innovationimmobilier.com).

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